Solidarité - Publié le 31/10/2013 Lecture 2 min

Rencontre autour de l’accueil des réfugiés mineurs non accompagnés

En 2016, un demandeur d’asile sur trois en Europe était un mineur. Le Premier ministre a récemment annoncé la reconduction d’un fond d’urgence prenant notamment en charge l’hébergement d’urgence et l’évaluation des réfugiés mineurs non accompagnés. Dans le Gard, notre délégué apporte sa petite pierre à l’édifice en participant à leur accueil. Explications.

2017 10 31 Aide mineurs rfugis Gard

Thierry est délégué du Gard depuis 10 ans et s’investit à fond dans les activités. Quand, il y a près d’un an, le Pôle solidarité du diocèse le contacte pour lui proposer de venir en aide, aux côtés d’autres associations, à une centaine de garçons réfugiés mineurs, il n’a pas une seconde d’hésitation. « En août 1995, j’étais en Croatie, au moment de l’expulsion de 200 000 Serbes de Krajina : un spectacle inouï de femmes venant d’accoucher, de grands-pères renvoyés de l’hôpital, de convois de bus dans lesquels les gens marinaient depuis 4 jours… J’ai trouvé cette situation inacceptable et je me suis alors juré de venir un jour en aide aux réfugiés. Quelques années plus tard, j’ai trouvé au sein de l’Ordre de Malte France la possibilité de mettre en œuvre cette promesse ! » Ces mineurs sont hébergés et nourris par le Conseil départemental du Gard, qui gère l’aide sociale à l’enfance. « IIs manquent de beaucoup de choses. Tous les deux mois, nous leur distribuons des produits d’hygiène (savons, dentifrices, brosses à dents, shampoings, rasoirs, etc.) ». Une opération rendue possible grâce à un don obtenu par l’intermédiaire du Pôle migrants de l’Ordre de Malte France. « Nous créons des liens avec ces jeunes, qui sont en manque de repères et qui bougent beaucoup, mais nous en retrouvons certains régulièrement, témoigne Thierry. En février, nous avons accueilli Nourdine, un jeune afghan âgé de 16 ans qui ne parlait pas un mot de français. Je lui ai souhaité la bienvenue en dari, la langue véhiculaire en Afghanistan, que je pratique un peu. Il m’a regardé, et a fondu en larmes ! Depuis, Nourdine a mis toute sa volonté à apprendre le français et il va démarrer une formation professionnelle. C’est une expérience vraiment très enrichissante ».

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