Organiser sa succession est une démarche complexe, mais essentielle si l’on souhaite que ses volontés soient respectées après son décès. Pour beaucoup, le testament reste l'outil de transmission successorale le plus connu. Il existe un second outil plus simple et très avantageux : l'assurance-vie. Nous allons vous présenter les différents aspects de l'assurance-vie et vous montrer comment elle peut être un moyen puissant pour soutenir une cause qui vous est chère.
L’assurance-vie est un placement financier vous permettant à la fois d’épargner et de transmettre un capital au moment de votre décès. Ce capital sera reversé aux bénéficiaires que vous aurez choisis, qu’il s’agisse de proches, d’amis ou d’une organisation reconnue d’utilité publique. Le choix de lui transmettre une assurance-vie constitue un acte altruiste qui prolongera votre soutien bien au-delà de votre vie.
La force de l’assurance-vie réside dans sa séparation du reste de la succession. Elle présente aussi de nombreux avantages :
Une fois que vous êtes désigné comme bénéficiaire d’une assurance-vie, quel que soit votre lien de parenté avec l’assuré, l’assureur prend contact avec vous, après le décès du souscripteur.
Il est souhaitable d’informer l’association Ordre de Malte France de votre décision en lui adressant éventuellement une copie du contrat d’assurance-vie. Cela nous permettra de savoir que l’on peut compter sur vous pour l’avenir mais aussi de contacter l’assureur si celui-ci tardait à nous informer d’une assurance-vie en notre faveur.
Le contrat peut contenir une clause type, souple et modifiable, ou une clause particulière pour personnaliser votre démarche philanthropique. La rédaction de la clause bénéficiaire, qui stipule les bénéficiaires désignés, peut se faire de plusieurs façons :
Vous avez la possibilité, sous certaines conditions, de modifier la clause bénéficiaire ultérieurement. Il vous suffira d’informer votre assureur et de fournir le maximum de précisions sur la personne ou l’organisation que vous souhaitez y inclure.
Après le décès du souscripteur, le capital est versé aux bénéficiaires selon les termes du contrat. Si l’un des bénéficiaires refuse son legs, sa part sera répartie entre les autres bénéficiaires en fonction de ce que stipule le contrat. S’il n’y a pas d’autres bénéficiaires, il convient de réintégrer son capital d’assurance-vie à la succession.
Une organisation humanitaire peut être désignée bénéficiaire d’un contrat. Les associations, notamment reconnues d’utilité publique, sont exonérées de droit de mutation à titre gratuit pour les legs et les donations. Elles le sont également pour recueillir les capitaux d’une assurance-vie.
Il n’est pas obligatoire de consulter un notaire pour souscrire une assurance-vie. Cependant, dans des cas plus complexes ou pour une tranquillité d’esprit accrue, une consultation peut être utile. Si vous souhaitez inclure une association comme bénéficiaire, votre banquier peut vous aider à formuler la clause bénéficiaire de manière claire et incontestable, évitant ainsi tout conflit futur.
L’assurance-vie est bien plus qu’un simple produit d’épargne, elle vous permet de soutenir une cause qui vous tient à cœur.
En désignant l’Ordre de Malte France comme bénéficiaire de votre contrat d’assurance-vie, vous faites un choix responsable et généreux qui peut avoir un effet réel et durable.
Prévoir de son vivant de transmettre demain votre assurance-vie à l’Ordre de Malte France est un geste d’une grande portée au service des plus fragiles.
Comment agir avec nous ?