Depuis 2020, le Comité paralympique et sportif français anime l’opération ESMS[i] & Clubs. L’objectif consiste à faire découvrir la pratique parasportive à des personnes en situation de handicap, au sein de clubs sportifs ordinaires, pour favoriser l’inclusion. L’opération ESMS & Clubs est le résultat d’une convention signée par quatre entités : l’Agence Régionale de Santé, le Comité paralympique et sportif français (CPSF), le C’Chartres Squash et le FAM de la Maison Saint-Fulbert.
Le Projet de la Maison Saint-Fulbert vise à favoriser l’inclusion d’adultes porteurs de TSA. « Je proposais déjà des sports de raquette au sein [de l’établissement] », expose Marjorie Gandiol, éducatrice sportive depuis bientôt 2 ans, et référente des activités physiques et sportives de l’établissement. Et lorsque ce nouveau projet s’est mis en place, elle est naturellement devenue la référente au sein de l’établissement, en lien avec un éducateur rattaché directement au club où sont accueillis les résidents. « Il y a un éducateur sportif sur place et j’interviens en complément », poursuit-elle.
[i] Etablissements et services sanitaires et médico-sociaux
Après plusieurs séances de squash, des progrès ont été observés en termes d’autonomie chez plusieurs résidents de la Maison Saint-Fulbert. Crédit : Ordre de Malte France
Ainsi 5 personnes accompagnées à la Maison Saint Fulbert (âgés de 19 à 45 ans) ont pu participer à 15 séances de squash au sein du club chartrain, à raison d’une séance par semaine. Ces séances ont commencé à la mi-janvier et se sont poursuivies jusqu’à fin juin. L’établissement souhaite continuer l’activité à la rentrée et ce malgré la fin du financement.
De réels progrès ont été observés chez les uns et les autres au fil des séances. En effet, l’activité sportive, en plus de permettre une meilleure intégration sociale, valorise la personne, en permettant une plus grande estime de soi. De plus, le sport favorise la condition physique et améliore la coordination des mouvements.
« Une séance dure maximum 40 minutes, car au-delà, la concentration n’est plus possible », précise Marjorie Gandiol. Le projet a également été salué par les familles des résidents, « La sœur de l’un des résidents a même pu pratiquer avec son frère car elle travaille au club », raconte Marjorie Gandiol, en souriant.
Au bout de plusieurs séances, les résidents avaient pris leurs marques, et ils attendaient le bus qui les emmenaient sur place avec impatience.
Favoriser les liens entre le milieu médico-social et les structures sportives était un des objectifs de ce dispositif et ce projet permet également de prouver que le handicap ne doit pas être un obstacle à la pratique du sport. Objectifs atteints !
La prochaine session de séances de squash devrait débuter à partir de début septembre.
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