Chers amis
Nous avons eu une belle réunion ce samedi 23 Mars. Nous étions une vingtaine, amis de Malte, bénévoles, quêteurs et pèlerins de Lourdes, autour du père Gervais, notre animateur spirituel. Nous avons commencé par une messe dans la belle église de Blendecques ( échappée des inondations de cet hiver) puis « auberge espagnole » à St Omer. Cela a permis de mieux faire connaissance et de partager de manière informelle.
Ensuite nous avons abordé la raison principale de notre réunion: une réflexion collective sur le sens de la sainteté au 21ème siècle. Qui peut être saint ?
Le père Gervais a lancé la réflexion en s’appuyant sur plusieurs textes : Lévitique » Soyez saints comme Yahvé est saint »; Matthieu 5 v48, « soyez parfaits comme mon père céleste est parfait »; Ezéchiel 37 v 25 l’incarnation du lieu: »ils l’habiteront pour TOUJOURS…je concluerai une Alliance de paix, Alliance éternelle; Matthieu 25 v 45 : »chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous l’avez fait. »…
L’expression populaire de fausse modestie » je ne suis pas un saint » nous éloigne de la compréhension de la sainteté.
Elle n’est pas un exploit pour des sur-hommes, une perfection dans l’absolu. C’est d’abord un appel à tous à travers le baptême.
La vocation chrétienne est un don qui permet de reconnaître que nous sommes tous créés à l’image de Dieu et donc appelé à être comme Dieu. Nous sommes structurellement tous saints à partir de ce don initial. Mais il faut le rester!
Ce ne sera pas qu’une question « quantitative » de nos mérites. C’est le Seigneur qui nous fait saint… c’est-à-dire se laisser porter, pénétrer par lui. Cela ne peut passer que par cette rencontre permanente à travers la Parole et l’action pour mettre en œuvre sa volonté. La liturgie, comme œuvre de Dieu, fait partie intégrale de ce chemin.
Créés à l’image de Dieu! Une double prise de conscience. Se reconnaître « divin » mais surtout reconnaître en l’autre qu’il est aussi l’image de Dieu, quel que soient son aspect, caractère, limites. Dans nos rencontre avec l’autre, pour nous dans cette relation du « fort vers le faible », s’instaure ce dialogue entre deux images de Dieu…et on voit alors émerger entre les deux la force du Saint Esprit.Une Trinité sur terre! Cet autre il faut aussi le chercher…comme le dit le pape il se cache dans les périphéries….
La responsabilité des parents est forte: ils sont la source du premier message! ils accompagnent la pédagogie de Dieu…ils ouvrent à la lecture des signes envoyés par Dieu. Ces signes n’étaient destinés qu’aux apôtres via la révélation et la présence du Christ, ils nous sont donnés en continu dans la nature, le beau musical ou architectural, les rencontres, la liturgie…
L’éducation religieuse, l’action caritative nous apprennent à en trouver les clefs, à les lire et donc à laisser le Christ à nous maintenir saint….
Il reste nos actions sur le terrain, JML (environ 9 000 euro en 2024) et la priorité donnée à l’accompagnement de la solitude….mettons nous en route .
A bientôt
Comment agir avec nous ?