Margaux est arrivée à l’EHPAD Saint Paul en 2016 comme aide-soignante. Diplôme d’infirmière en poche, elle a souhaité rester, car elle s’était attachée à l’établissement et à ses résidents et « l’ambiance de travail est vraiment très agréable ».
7h30, Margaux entre dans le hall d’entrée. Elle se change et s’équipe – en période COVID, c’est particulièrement important ! – puis se connecte sur le logiciel Netsoins, pour lire les « transmissions ». Autrement dit, les informations importantes sur les résidents : comment s’est passée la nuit, les chutes éventuelles, etc. Vers 8 h, son chariot devant elle, elle démarre son premier tour des chambres, pour faire les piqûres des résidents diabétiques et les prises de sang, soit habituelles, soit demandées en urgence par le médecin. 1h, 1h15 plus tard, elle rejoint Laetitia, la seconde infirmière de la journée, arrivée elle à 8h et l’aide à finir la distribution des médicaments : « A deux, tout est plus sympa ! ». Puis direction la salle de soin, pour préparer pansements, collyres, injections d’antibiotiques et de vitamines, inhalations, bandes de contention… Comme l’établissement est très grand, Margaux et Laetitia se répartissent les bâtiments. « Bonjour Mme Marie, comment allez-vous ce matin ? » : Margaux en profite pour passer dans toutes les chambres, pour un petit salut toujours accueilli avec plaisir par les résidents, qui aiment échanger des nouvelles.
Vers 11h, retour devant Netsoins, pour les transmissions écrites, sur les protocoles suivis pour les pansements en particulier. L’heure du repas se rapproche, il est déjà temps de partir faire les piqûres d’insuline de certains résidents. Ensuite, c’est la distribution des médicaments pendant le déjeuner, soit au restaurant, soit dans les chambres : « Depuis la crise sanitaire, le restaurant n’accueille plus tout le monde ». De 13h à 13h30, les trois infirmières présentes dans l’EHPAD déjeunent ensemble. Elles préfèrent avoir une pause plus courte mais prise ensemble. Il est déjà temps de repartir : M. Jean s’est cogné pendant le déjeuner et a un vilain hématome sur le bras. Margaux, et son binôme Laetitia, commencent leur nouvelle tournée par lui. Il a besoin de soins mais aussi d’être rassuré. Dans les autres chambres, tout va bien, et les deux jeunes femmes réussissent, après un certain temps, à calmer les douleurs d’une patiente.
Laetitia partira vers 16h30 et la troisième infirmière restera jusqu’à 20h30, après s’être occupée des aspects administratifs (renouvellement des ordonnances, prises de rendez-vous médicaux, réponses aux appels des familles…) et avoir fait un dernier tour des chambres (avant les équipes de nuit) pour différents soins : collyres, inhalations, perfusions, insuline… En outre, chacune travaillera, seule, un week-end sur 4, de 7h30 à 19h30.
Dans tous les cas, si elles sont bien remplies, les journées de Margaux sont riches de sens !
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