International - Publié le 23/02/2018 Lecture 3 min

Rencontre : Diane, sage-femme volontaire au Bénin

À tout juste 25 ans, son diplôme de sage-femme en poche depuis seulement deux ans, Diane a fait le choix de passer plusieurs mois en mission humanitaire Volontaire de Solidarité Internationale. C’est l’hôpital de l’Ordre de Malte France à Djougou au Bénin, qui l’a accueillie au sein de son service gynécologie-maternité.

Pourquoi avoir choisi l’Ordre de Malte France ?

Une amie, sage-femme également, m’a parlé de son départ prochain avec l’Ordre de Malte France. Je me suis renseignée et l’organisation et le professionnalisme de cette association m’ont séduite. Après, le choix du Bénin a été un hasard, au gré des besoins sur le terrain.
L’Ordre de Malte France a l’habitude de recevoir des volontaires, toutes les démarches sont donc très simples et facilitées, ce qui est très précieux lorsqu’on décide de tout quitter en France pour partir à l’étranger

Quels ont été l’accueil et la vie sur place ?

L’accueil a été très bon, aussi bien pendant les préparatifs que lors de mon arrivée, auprès des autres volontaires présents ou des équipes.
Le cadre est agréable et c’est un élément très important. En effet, le rythme à l’hôpital est très soutenu, on compte vraiment sur nous. Il est donc primordial que les moments extra-hôpital puissent permettre de se ressourcer.

 » L’ACCUEIL A ÉTÉ
TRÈS BON « 

Les semaines sont bien remplies entre ma mission à l’hôpital, le marché, les « maquis » (restaurants et bars locaux) avec les amis béninois rencontrés sur place. Le directeur est également assez présent, et nous aide à découvrir le Bénin qu’il connaît bien.d
Djougou est une ville très musulmane et je dois dire que la cohabitation entre les différentes religions présentes (musulmans, catholiques, protestants, animistes…) se passe très bien !

Professionnellement, comment est-ce ?

Différent. On le sait avant de partir, on le sent en arrivant, on le vit quotidiennement. C’est déstabilisant parfois, enrichissant souvent. Pour pallier le manque de matériel, le sens clinique est plus développé. En tant que sage-femme, les responsabilités sont plus étendues qu’en France et je suis amenée à faire ici des actes que je ne faisais pas (pose de ventouses…). Le degré d’exigence est également légèrement différent sur les résultats, mais pas sur les moyens : il faut faire tout ce que l’on peut avec ce que l’on a !

 » LES RESPONSABILITÉS SONT PLUS
ÉTENDUES QU’EN FRANCE « 

Le mot de la fin ?

Ces 9 mois passés ici ont vraiment été très enrichissants, dépassant même mes attentes, tant professionnelles que personnelles. C’est d’ailleurs la raison qui m’a poussée à prolonger ma mission de 6 mois à 9 mois. Je repartirai les yeux fermés à Djougou !

 

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