Ce 25 avril marque la Journée Mondiale de lutte contre le Paludisme : une journée organisée afin de renforcer la dynamique internationale pour mettre fin au paludisme et intensifier l’engagement des pays francophones impaludés en Afrique notamment. Le paludisme est l’une des maladies les plus anciennes et les plus mortelles de toute l’histoire de l’humanité : environ la moitié de la population mondiale est exposée au risque de paludisme.
Cette année, la célébration officielle de cette journée est organisée à Paris sur le thème « #ZeroPalu ! Je m’engage ». Ce thème nous tient particulièrement à cœur puisque la lutte contre le paludisme demeure une priorité de l’Ordre de Malte France, dans tous les pays dans lesquels il intervient.
Le paludisme (malaria) est une maladie tropicale transmise, dans la majorité des cas, par les piqûres de moustiques femelles de certaines espèces du genre Anopheles. Les premiers symptômes apparaissent au bout de 10 à 15 jours après la piqûre : fièvre, maux de tête et des frissons. Des troubles digestifs et des manifestations beaucoup plus sévères, voire mortelles (anémie grave, troubles neurologiques, insuffisances rénales) peuvent apparaitre.
Le Centre de Santé de l’Ordre de Malte France à Ouagadougou © Sophie Garcia
Pour la première fois depuis 10 ans, le nombre de cas de paludisme a augmenté de 2 millions en 2017 pour atteindre 219 millions de cas de paludisme déclarés dont 92% en Afrique. 435 000 décès ont été comptabilisés dont 60% chez les enfants de moins de 5 ans*.
*Source : Organisation mondiale de la Santé
Les objectifs de l’Organisation mondiale de la Santé de diminuer de 40% les cas et les décès dus au paludisme d’ici 2020 ne seront malheureusement pas atteints bien que la lutte continue et s’intensifie par la distribution de moustiquaires imprégnées, de tests de diagnostic rapide, de combinaisons thérapeutiques à base d’artemisinine (substance active médicamenteuse isolée de la plante Artemisia annua). Un accès aux soins plus précoce, un traitement plus efficace, les progrès sur la vaccination (un premier test grandeur nature d’un vaccin contre le paludisme a notamment débuté le 23 avril au Malawi) permettent d’enrayer la progression et d’éviter les complications du paludisme.
La lutte contre le paludisme fait partie des missions de l’Ordre de Malte France en Afrique depuis les années 1950. Dans les structures gérées et soutenues par l’Ordre de Malte France à l’international, le paludisme concerne un patient sur trois, 50% des consultations de pédiatrie et 60% des hospitalisations.
Une consultation au Centre de Santé de l’Ordre de Malte France à Ouagadougou © Sophie Garcia
Ces malades bénéficient alors de soins, de traitements curatifs ou d’une hospitalisation prolongée dans les cas les plus graves, tel que dans le Centre de Santé à Ouagadougou (Burkina Faso), l’Hôpital Saint Jean de Malte à Njombé (Cameroun), l’Hôpital de l’Ordre de Malte à Djougou (Bénin) ou encore l’Hôpital Saint Jean Baptiste à Bodo (Côte d’Ivoire).
La lutte contre le paludisme reste plus que jamais d’actualité !
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