La parole à nos bénévoles : rencontre avec l’UDIOM 44 (Unités départementales d’intervention)
Alors que la fin de l’année est déjà là, et dans la continuité de la Journée mondiale du Bénévolat qui nous a donné une belle occasion de mettre en avant la mobilisation de nos délégations et de nos Unités départementales d’intervention (UDIOM), nous donnons la parole à Ariane Guéguen, responsable communication de l’UDIOM 44.
Bénévole secouriste depuis 3 ans au sein de notre association, Ariane Guéguen écrit une thèse en droit. Sur son temps personnel, elle a choisi de se tourner vers les plus fragiles, pour leur apporter aide, soutien et écoute. Responsable communication de l’UDIOM 44, elle se mobilise aux côtés d’autres bénévoles pour lutter à la foi contre la précarité, la propagation du Covid-19 et plus spécifiquement pour faire connaître les actions de l’UDIOM 44.
Comment s’organisent vos actions à l’heure de la crise sanitaire ?
Nous intervenons dans plusieurs EHPAD de la ville de Nantes, en lien avec l’ARS de Loire-Atlantique. Nous aidons aux services des repas le soir (en chambre ou à table), ce qui soulage les salariés et permet de prendre du temps avec les résidents et de discuter avec eux. Nous sommes également présents l’après-midi, afin d’accueillir les familles qui viennent en visite, participer aux activités avec les résidents, visiter les plus isolés et permettre le respect des protocoles sanitaires.
En parallèle, nous participons aux maraudes Soli’Malte tous les mercredis soirs, avec une équipe composée d’environ 8 bénévoles dont 2 secouristes. Autour de ces maraudes, nous avons lancé deux opérations : celle du « Croc suspendu » grâce à un restaurant du centre-ville. Chaque personne qui vient y acheter un croque-monsieur à emporter peut choisir d’en payer un autre par avance qui sera destiné aux personnes sans-abri, rencontrées durant les maraudes Soli’Malte. Cela permet à ces dernières de profiter d’un plat chaud et fait maison, ça change.
Dans le même temps, nous avons lancé une collecte de vêtements le 15 novembre. Nous nous sommes tournés vers notre entourage, les paroisses, les supermarchés… Nous avons déjà recueilli plus de 400 dons (couvertures, manteaux, gants, sous-vêtements, chaussettes…) en un mois ! Toutes ces affaires sont ensuite redistribuées aux plus fragiles pour les aider à affronter l’hiver.
Quelles sont les actions plus spécifiques au Covid-19 ?
Nous participons à des missions de dépistage, toujours en lien avec la préfecture, les pompiers et l’ARS, et avec d’autres associations. Nous avons d’ailleurs bénéficié d’une formation au prélèvement nasopharyngé pour le dépistage du Covid-19.
En février, nous organisons une formation PSE1 pour de nouveaux secouristes bénévoles. Beaucoup de personnes manifestent leur intérêt pour cette formation. C’est encourageant.
Par ailleurs, nous maintenons des rendez-vous réguliers en visioconférence pour actualiser nos connaissances, maintenir un lien d’équipe, etc.
Quel est le visage des secouristes bénévoles aujourd’hui ?
Nous comptons parmi nous beaucoup de jeunes. La moyenne d’âge au sein de l’UDIOM tourne autour de 22 ans. Ce sont des personnalités très impliquées et dynamiques qui ont soif de s’investir et sont fières de porter les valeurs de l’Ordre de Malte. C’est un vrai point positif !
Comment agir avec nous ?