Suite à la victoire de l’équipe de France en demi-finale et aux démonstrations de liesse qui ont eu lieu sur les champs Élysées, la préfecture de police de Paris a décidé de mettre en place un dispositif exceptionnel pour la finale. Elle a fait appel aux associations de sécurité civile, dont l’Ordre de Malte France. Un dispositif comportant la présence de 400 secouristes a été mis en place avec des ambulances et des PAM (postes associatifs médicalisés) repartis dans tout le secteur concerné.
« En 4 jours il a fallu tout organiser, trouver les bénévoles, les ambulances, le matériel, gérer toute la logistique et le fonctionnement du dispositif : 40 secouristes et 6 logisticiens de l’Ordre de Malte France ont répondu présent » confie Thomas Hardy, chef du PAM.
Le 15 juillet, une heure avant le coup d’envoi, le PAM confié à nos secouristes dans le jardin des Tuileries et 4 ambulances étaient opérationnels autour de la place de la Concorde. Les secouristes et logisticiens maltais en service ont regardé la finale sur les écrans de leurs portables les uns à côté des autres. « Tout était en fait très calme pendant le match. Tout le monde a à peine eu le temps de se réjouir du résultat que lors du coup de sifflet final, nous avons su que le reste de la soirée allait être animé ! » affirme Thomas.
Très vite une foule immense s’est dirigée vers les Champs-Élysées, via la place de la Concorde. Les victimes ont commencé à arriver au poste de secours et les ambulances ont été envoyées sur différentes interventions, dont certaines assez compliquées, notamment à cause des difficultés de circulation créées par la densité de la foule.
Au fur et à mesure de la soirée, l’ambiance est devenue de plus en plus tendue. Les comportements à risque se sont multipliés. La police a eu beaucoup de mal à évacuer les Champs-Elysées afin de rouvrir l’avenue à la circulation.
« Vers 2h30, nous avons pu lever le dispositif afin de rentrer au siège et reconditionner le matériel en vue du poste de secours du lendemain. En tout, nous avons pris en charge une cinquantaine de personnes. Nous avons le sentiment d’avoir été dans un secteur plutôt calme et d’avoir pu, dans l’ensemble, travailler sereinement bien que certains véhicules aient été chahutés » conclut Thomas.
Fatigués mais heureux, nos secouristes se sont préparés pour le poste du lendemain, conscients de ce qu’un bon travail d’équipe peut faire, tant dans une ambulance que sur un terrain de foot.
Comment agir avec nous ?