« J’y suis j’y reste », c’est le titre de la pièce qu’ont jouée plusieurs bénévoles de la Délégation des Jeunes de Paris et de Petite Couronne de l’Ordre de Malte France, entre les 11 et 16 décembre. Dix d’entre eux se sont transformés en comédiens durant quatre soirs au Théâtre Saint-léon (Paris 15e). L’objectif : collecter des fonds au profit du camp qui se tiendra l’été prochain au Liban.
Imaginée au départ par Mayeul, comédien professionnel dans la vie (diplômé du Cours Florent) et bénévole depuis plus de 5 ans à l’Ordre de Malte France, la pièce représente au total 18 mois de travail. Depuis la formation de la troupe aux soirs de représentations, en passant par la mise en scène, le jeune artiste avait ce projet très à cœur : « J’ai monté cette troupe pour mettre mes compétences au service de l’association », confie-t-il.
Responsable du petit-déjeuner de la paroisse Sainte-Elisabeth de Hongrie (Paris 3e), il est très engagé pour venir en aide aux plus fragiles. En 2019, il avait déjà monté la pièce Oscar.
Synopsis de « J’y suis, j’y reste » : Au moment d’épouser Jules, Nénette s’aperçoit qu’une aventurière a emprunté son identité pour se marier avec Hubert de Mont-Vermeil. Elle se rend chez celui-ci, suivie par Jules. Mais, en même temps, arrive un cardinal à qui l’on doit cacher la vérité. Nénette passe donc pour la femme d’Hubert, et le cardinal passe son temps à réconcilier les pseudos-époux. Après bien des quiproquos, Hubert et Nénette découvriront qu’ils s’aiment, tandis que Jules épousera la jolie soubrette, non sans avoir au préalable inoculé son goût des courses à la vertueuse tante d’Hubert.
Au total, « J’y suis, j’y reste » dure deux heures. Le rire, les dialogues, le rythme et le décor sont au rendez-vous. Dans une bonne ambiance, où tous les ingrédients d’un travail de professionnel sont réunis (maquilleuse, régisseur, etc.), les jeunes ont accueilli tous les soirs 150 spectateurs, voire plus !
À la fin des représentations, chacun était libre de donner ce qu’il voulait. Les fonds collectés vont permettre de contribuer à financer le camp qui se tient chaque année au Liban, où des jeunes de la Délégation de Paris et la Petite Couronne retrouvent d’autres jeunes venus d’autres organisations émanant de l’Ordre de Malte. Tous ensemble, ces jeunes partagent un temps à part, en mettant leur énergie et leur foi au service de personnes en situation de handicap, à Beyrouth ou ailleurs dans le pays[i].
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