Ancien directeur de la maternité Sainte Fleur, Philippe de Lépinau a reçu une croix de chevalier de l’ordre du mérite de l’Ordre Souverain de Malte, le 20 novembre dernier, au siège de l’Ordre de Malte France, à Paris. Il a reçu cette décoration dans le cadre de la semaine des directeurs des établissements internationaux de l’association.
L’histoire de Phillipe de Lépinau et de la maternité Sainte Fleur commence alors que celui-ci est tout jeune retraité. À ce moment-là, il se projette sur une retraite « active ». C’est grâce à son fils (alors missionnaire à Madagascar) qu’il apprend que l’Ordre de Malte France cherche un nouveau directeur pour la maternité de Sainte Fleur à Antananarivo, la capitale malgache.
Animé par la volonté d’agir pour l’humain, Phillipe de Lépinau se manifeste auprès de l’Ordre de Malte France. Un moyen, pour lui, de « mettre ses compétences au service des plus fragiles », nous confie l’ancien directeur.
Ainsi, à l’occasion de la semaine des directeurs des établissements internationaux, dont une journée était consacrée aux ambassadeurs de l’Ordre Souverain de Malte, il reçoit cette décoration. Un signe de reconnaissance de son travail et de son engagement par l’Ordre de Malte France. La médaille lui a été remise par S.E. Fra’ Alessandro de Franciscis, le Grand Hospitalier de l’Ordre de Malte.
Considéré comme un établissement de référence pour les locaux, la maternité Sainte Fleur est un véritable poumon médical pour les plus démunis. À sa prise de poste, il récupère un « outil fragilisé » [ndlr : en parlant de la maternité] sur le plan humain. Le contexte local est alors délicat et il faut poser de nouvelles bases : organiser, rénover, ressouder les équipes. Les équipes ont fait preuve de résilience. La maternité a, notamment, vu ses équipements renouvelés pendant le mandat de Phillipe de Lépinau et a ainsi pu resigner la convention avec le ministre de la Santé de Madagascar.
Durant ses deux années à la tête de la direction de la maternité, Phillipe de Lépinau est au contact direct des équipes médicales et de la population locale. Parmi les moments forts qu’il a vécus, l’un d’eux a une saveur très particulière : le mari d’une patiente qui a perdu la vie alors qu’elle donnait naissance à leur enfant est venu compatir auprès des soignants qui éprouvaient la douleur de l’échec, alors que lui-même vivait le pire. « Je n’oublierai jamais ce moment », confie l’ancien directeur.
Comment agir avec nous ?