Fin juin, des tirs de roquette entre Israël et Gaza, suivis de très près par l’assassinat de trois israéliens puis d’un palestinien, ont déclenché une attaque israélienne dans la bande de Gaza. Officiellement, l’opération « Bordure protectrice » devait viser les tunnels utilisés par les combattants du Hamas. Mais, dès le début des bombardements, la population civile a été durement touchée, avec une proportion élevée de femmes et d’enfants parmi les victimes.
Les cessez-le-feu, trop courts et parfois non respectés, n’ont pas permis aux associations sur place de soigner correctement la population et de déplacer les blessés vers des centres de soin. Les quelques hôpitaux de Gaza encore en fonctionnement sont débordés et ne peuvent faire face à l’afflux de milliers de blessés sans aide extérieure. La communauté internationale s’est mobilisée pour aider le ministère de la Santé de l’Autorité Palestinienne : certains pays dont la France, les Nations unies et de nombreuses organisations non-gouvernementales ont envoyé une aide financière et/ou humaine pour répondre à cette situation humanitaire particulièrement préoccupante.
Dans ce contexte de crise, l’hôpital de l’Ordre de Malte à Bethléem a monté une opération de soutien au profit de l’hôpital général de Gaza. Plusieurs palettes de médicaments et de consommables ont été convoyées début août vers Gaza pour permettre de continuer à soigner les nombreux blessés sur place. Par ailleurs, à la demande du ministère de la Santé, des volontaires du personnel médical de Bethléem sont prêts à partir en mission à Gaza si la situation continue à se détériorer. Enfin, l’hôpital de la Sainte Famille se tient également prêt à accueillir des malades ou des blessés en cas de transfert de Gaza vers les hôpitaux de Cisjordanie.
De son côté, Malteser International, l’organisation internationale de secours d’urgence de l’Ordre de Malte, examine la possibilité de déployer son aide à Gaza, par le biais de son partenaire turc Islamic Blue Crescent et grâce à d’anciens employés.
Copyright photo : REUTERS/Mohammed Salem
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