Près de 14.000 : c’est le nombre de bébés qui sont venus au monde dans les établissements gérés par l’Ordre de Malte France à l’international en 2020. De Bethléem (Palestine) à Antananarivo (Madagascar), en passant par Elavagnon (Togo) et bien d’autres pays, notre association se mobilise pour protéger ce qu’il y a de plus précieux : la vie des futures mamans et de leurs bébés.
« Lorsque la maman a été admise, sa vie et celle du bébé ne tenaient qu’à un fil », confie Eric de la Rochefoucauld, le directeur du Pavillon Sainte Fleur, la maternité gérée par l’Ordre de Malte France à Madagascar, en faisant référence à la petite Fanantenana[i]. « Cette naissance à seulement 29 semaines est un véritable miracle. Sans l’expertise des soignants de l’Ordre de Malte France et sans les couveuses neuves financées grâce aux généreux donateurs, cette petite fille née à 670 grammes n’aurait pas survécu ! », se réjouit-il.
[i] Le prénom a été changé.
Cette histoire illustre à elle-seule toutes les raisons pour lesquelles notre organisation se bat au quotidien pour protéger ce qu’il y a de plus précieux : la vie.
À Madagascar, au Togo, ou encore en Palestine, comme dans de nombreux autres pays où l’Ordre de Malte France intervient dans le monde, les régions où notre association est implantée sont notamment confrontées au dénuement, à la pauvreté et à l’isolement.
Fidèle à ses valeurs chrétiennes, l’Ordre de Malte France se mobilise pour protéger la mère et l’enfant partout où leur vie est menacée. Sur le terrain, les équipes sur place donnent ainsi le meilleur d’elles-mêmes pour accompagner les femmes les plus vulnérables tout au long de leur grossesse, pendant leur accouchement et pendant les premières années de vie de leurs enfants, en toute sécurité et dans la plus grande dignité.
Malgré toutes les petites victoires rendues possibles grâce à nos donateurs, partenaires, bénévoles et salariés, il y a encore beaucoup à faire pour venir en aide aux mamans et aux enfants les plus fragiles. À titre d’exemple, à Bethléem, l’équipe médicale se déplace 4 jours par semaine vers les communautés éloignées de la maternité. Mais nous souhaitons renforcer ces déplacements notamment pour dépister de manière plus précoce les différents risques de complications (diabète gestationnel…). Grâce à vous tous, nous pourrons continuer à aider, là où les besoins sont les plus criants, les futures mères et leurs enfants.
La santé materno-infantile dans le monde* :
*Source : Organisation mondiale de la santé |
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