Ce programme a mis en œuvre depuis janvier dernier le renforcement de nos cliniques mobiles, dont le but est d’améliorer l’accès aux soins des populations autochtones (Pygmées), touchées par de graves pathologies : mortalité materno-infantile dix fois supérieure à celle de la population sédentaire, pian endémique, lèpre… Elles effectuent actuellement plus de 2 000 consultations par mois, dans environ 70 villages et campements de la région.
Une mission d’évaluation, menée par le Pr Chaise, responsable du programme lèpre, et Guy Steiner, chargé des projets de la DIOM, s’est rendue sur place mi-octobre, pour étudier les capacités opérationnelles existantes et les besoins en matière de lutte contre la lèpre. Une collaboration devrait pouvoir être établie avec l’hôpital des Pionniers, à Impfondo. Selon le Pr Chaise, il présente en effet « les meilleures garanties pour fonctionner correctement dans le domaine de la lèpre, la chirurgie de reconstitution et de traitement des infirmités et des mutilations… » L’hôpital d’Enyellé semble, lui, rencontrer des difficultés sur les plans techniques et opérationnels. Une trentaine de patients ont également pu bénéficier d’une consultation. « Nous confirmons notre intérêt majeur et prioritaire d’apporter des moyens humains et techniques aux populations victimes de la lèpre », a indiqué le Pr Chaise. Un objectif qui passera par la formation des personnels soignants et l’éducation sanitaire des populations.
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