« La charité n’est pas pour l’Eglise une sorte d’activité d’assistance sociale »
Et si la charité était plus qu’une aumône ou même une attitude que l’on porte envers celui qui est faible, démuni et seul. Benoît XVI nous répond dans son Encyclique Deus Caritas Est en nous bousculant en une seule phrase : « La charité n’est pas pour l’Eglise une sorte d’activité d’assistance sociale ». Non, la Charité n’est pas juste un geste seulement un geste matériel. Elle est bien plus. Elle est un geste du coeur. l’Amour. L’Agapé. « Le don de soi à celui qui en a besoin, l’écoute de la souffrance de l’autre et l’attention que l’on porte à son prochain ».
Et suivant cet enseignement précieux, tout au long de l’année, trois soirées par semaine, les bénévoles de la Maraudes Sociale s’extraient de leur confort matériel et viennent apporter de la chaleur humaine, tendre la main, écouter, discuter, aimer leur prochain dans les rues de Versailles, Saint Cyr, Viroflay, Vélizy, Le Chesnay.
L’expérience m’a prouvé trop tard, qu’on ne saurait expliquer les êtres par leurs vices, mais au contraire par ce qu’ils ont gardé d’intact, de pur, parce qui reste en eux de l’enfance, si profond qu’il faille le chercher.
Cette année encore, ils sont cent de toutes conditions à répondre à l’appel vibrant : étudiants ou retraités, cadres, employés ou indépendants. Jardiniers, juristes ou ingénieurs, concierges, notaires ou militaires avocats, pompiers ou commerciaux, artisans, psychologues ou agents municipaux, infirmières, secrétaires ou policiers, professeurs, banquiers et comptables, médecins, universitaires ou chefs d’entreprise, tous unis pour tendre la main à nos Seigneurs les Pauvres et les Malades, allant au-devant de nos amis de la rue, partageant un café et en offrant une soupe et un peu de chocolat. Tous bénévoles, fidèles au charisme de l’Ordre de Malte : « Tuitio Fidei et Obsequium Pauperum », ils témoignent de leur Foi en le Christ par leur engagement auprès des plus fragiles d’entre nous en répétant les gestes d’une tradition de Charité de plus de 900 ans à l’actualité toujours vive.
« Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c’est la charité » (Jn13, 13)
Et à la rentrée, en septembre 2025, entendrez-vous l’appel, la vocation en rejoignant les rangs des Maraudes à Versailles, à Saint Germain, au Vésinet, à Achères…
Comment agir avec nous ?