Plusieurs dispositifs permettent aux adultes handicapés de demander un départ à la retraite avant l’âge légal de 62 ans : retraite anticipée dès 55 ans, retraite pour invalidité ou pour inaptitude au travail.
L’Ordre de Malte France s’engage pour les personnes en situation de handicap. Dans nos trois Maisons d’Accueil Spécialisées, nos équipes médico-sociales y accompagnent des adultes handicapés au quotidien et dans leurs projets de vie…
L’âge légal de départ à la retraite pour un salarié du secteur privé est fixé à 62 ans. Toutefois, il est possible pour les personnes en situation de handicap d’obtenir une retraite anticipée à taux plein (100%) dès 55 ans, sous certaines conditions. Par ailleurs, les travailleurs handicapés bénéficient automatiquement d’une retraite à taux plein dès 62 ans, quelle que soit la durée d’assurance retraite (contre 67 ans pour les autres salariés du secteur privé).
Pour accéder à un départ anticipé à la retraite pour handicap dès 55 ans, il est nécessaire de justifier de plusieurs critères :
La durée d’assurance cotisée sert à déterminer l’ouverture du droit pour prendre une retraite anticipée pour handicap. Celle-ci correspond aux durées d’assurance ayant donné lieu au versement des cotisations par l’assuré à titre obligatoire ou volontaire. Certaines périodes de cotisations payées par l’Etat pour le compte de l’assuré sont prises en compte (stagiaire de la formation professionnelle, apprenti, etc.). De même, les périodes de chômage sont également incluses. La durée d’assurance cotisée est calculée sur tous les régimes confondus, dans la limite de quatre trimestres par an (12 mois).
La durée totale d’assurance comprend toutes les périodes retenues pour le calcul de votre retraite de base. Celle-ci peut être différente de la durée d’assurance cotisée, car elle peut comprendre des trimestres n’ayant pas donné lieu au versement de cotisations. La durée nécessaire pour prétendre à une retraite anticipée pour handicap diffère en fonction de votre année de naissance et de votre âge de départ à la retraite anticipée.
Pour prendre sa retraite anticipée en raison d’un handicap , plusieurs situations sont possibles :
Le taux de calcul de la retraite est conditionné à la situation personnelle de chaque salarié.
Les salariés en situation de handicap ne réunissant pas la durée d’assurance maximum nécessaire pour bénéficier d’un taux plein de retraite peuvent obtenir une majoration de leur retraite anticipée. Le montant de cette majoration dépend du nombre de trimestres cotisés tout en étant handicapé.
Les conditions d’assurance retraite minimales à respecter varient en fonction de l’année de naissance. À chaque âge et à chaque année de naissance correspond donc un nombre de trimestres validés et cotisés qu’il est possible de consulter directement en ligne sur le site officiel de l’administration publique.
Par exemple, pour un travailleur handicapé né en 1970, il sera possible d’avancer l’âge légal de départ à la retraite à 55 ans s’il cumule 131 trimestres d’assurance totale et 111 trimestres d’assurance cotisés sur son activité.
Les conditions de handicap relatives au taux d’incapacité permanent permettant de bénéficier de cette retraite anticipée ont par ailleurs été assouplies par la réforme des retraites de 2020.
Il est ainsi nécessaire de pouvoir justifier d’un taux d’incapacité d’au moins 50% (contre 80% auparavant) pendant toute la durée d’assurance totale et cotisée. Par exemple, si le handicap est reconnu uniquement sur les quatre dernières années, alors le travailleur ne sera pas éligible au dispositif de retraite anticipée. En revanche, si le taux d’incapacité n’est pas reconnu à 50% mais que le travailleur bénéficie de l’AAH, il pourra faire la demande d’une retraite anticipée au titre d’un “niveau de handicap comparable”, à condition que ce dernier couvre toute la période des cotisations.
Dans tous les régimes de retraite (régime général, régime agricole, indépendants, professions libérales, fonction publique), un dispositif permet aux actifs reconnus inaptes au travail de bénéficier d’une retraite au taux maximum (aussi appelé “taux plein”) de 50% dès 62 ans, quel que soit le nombre de trimestres cotisés. C’est la retraite pour inaptitude au travail.
La médecine du travail et les caisses de retraite distinguent deux types d’inaptitude pour le prise en compte de la retraite :
Si, à l’âge légal de la liquidation des droits à la retraite, des actifs se considèrent inaptes au travail, ils peuvent alors le signifier à leur caisse de retraite, lors du dépôt de la demande. Le médecin-conseil de la caisse de retraite reconnaîtra l’inaptitude, sur la base des certificats médicaux et de l’emploi occupé.
Certains actifs bénéficient de plein droit de la retraite pour inaptitude, sans contrôle médical. C’est notamment le cas :
Un salarié percevant une pension d’invalidité peut bénéficier d’une retraite pour inaptitude au travail à taux plein dès 62 ans, quel que soit le nombre de trimestres cotisés. Une personne est reconnue comme invalide si elle a perdu les deux tiers de sa capacité de travail.
Pour les personnes invalides bénéficiant d’une aide constante pour effectuer les actes ordinaires de la vie quotidienne, une majoration de la retraite pour tierce personne peut être attribuée.
Par ailleurs, un salarié qui perçoit une pension d’invalidité peut bénéficier d’une retraite anticipée s’il remplit les conditions détaillées ci-dessus pour les retraites anticipées au titre du handicap.
Depuis 2017, il est désormais possible de cumuler l’AAH avec sa pension de retraite, lorsque son taux d’incapacité est supérieur à 80%.
C’est ce qu’on appelle une allocation différentielle. Celle-ci permet de cumuler le montant de la retraite et l’AAH. Toutefois, si le montant de la pension de retraite est supérieur au montant maximum de l’allocation à taux plein, alors l’AAH ne sera pas versée. Pour les personnes avec un taux d’incapacité de travail entre 50% et 79%, il n’est pas possible de cumuler l’AAH avec une pension de retraite. Cependant, à partir de 62 ans, les bénéficiaires basculent sur le régime de l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA).
L’association dénommée Œuvres Hospitalières Françaises de l’Ordre de Malte, dite Ordre de Malte France, est une association de loi 1901 créée en 1927 et reconnue d’utilité publique depuis 1928. Enregistrée sous le numéro RNA W751030610, son siège social est situé au 42 rue des Volontaires 75015 PARIS. Son numéro de SIRET est le 309 802 205 00505.
Pour prendre sa retraite anticipée en raison d’un handicap , plusieurs situations sont possibles :
Le taux de calcul de la retraite est conditionné à la situation personnelle de chaque salarié.
Les salariés en situation de handicap ne réunissant pas la durée d’assurance maximum nécessaire pour bénéficier d’un taux plein de retraite peuvent bénéficier d’une majoration de leur retraite anticipée. Le montant de cette majoration dépend du nombre de trimestres cotisés tout en étant handicapé.
Les conditions d’assurance retraite minimales à respecter varient en fonction de l’année de naissance. À chaque âge et à chaque année de naissance correspond donc un nombre de trimestres validés et cotisés qu’il est possible de consulter directement en ligne sur le site officiel de l’administration publique.
Par exemple, pour un travailleur en situation de handicap né en 1970, il sera possible d’avancer l’âge légal de départ à la retraite à 55 ans s’il cumule 131 trimestres d’assurance totale et 111 trimestres d’assurance cotisés.
Les conditions de handicap relatives au taux d’incapacité permanent permettant de bénéficier de cette retraite anticipée ont par ailleurs été assouplies par la réforme des retraites de 2020.
Il est ainsi nécessaire de pouvoir justifier d’un taux d’incapacité d’au moins 50% (contre 80% auparavant) pendant toute la durée d’assurance totale et cotisée. Par exemple, si le handicap est reconnu uniquement sur les quatre dernières années, alors le travailleur ne sera pas éligible au dispositif de retraite anticipée. En revanche, si le taux d’incapacité n’est pas reconnu à 50% mais que le travailleur bénéficie de l’AAH, il pourra faire la demande d’une retraite anticipée au titre d’un “niveau de handicap comparable”, à condition que ce dernier couvre toute la période des cotisations.
Dans tous les régimes de retraite (régime général, régime agricole, indépendants, professions libérales, fonction publique), un dispositif permet aux actifs reconnus inaptes au travail de bénéficier d’une retraite au taux maximum (aussi appelé “taux plein”) de 50% dès 62 ans, quel que soit le nombre de trimestres cotisés. C’est la retraite pour inaptitude au travail.
La médecine du travail et les caisses de retraite distinguent deux types d’inaptitude pour le prise en compte de la retraite :
Si, à l’âge légal de la liquidation des droits à la retraite, des actifs se considèrent inaptes au travail, ils peuvent alors le signifier à leur caisse de retraite, lors du dépôt de la demande. Le médecin-conseil de la caisse de retraite reconnaîtra l’inaptitude, sur la base des certificats médicaux et de l’emploi occupé.
Certains actifs bénéficient de plein droit de la retraite pour inaptitude, sans contrôle médical. C’est notamment le cas :
Un salarié percevant une pension d’invalidité peut bénéficier d’une retraite pour inaptitude au travail à taux plein dès 62 ans, quel que soit le nombre de trimestres cotisés. Une personne est reconnue comme invalide si elle a perdu les deux tiers de sa capacité de travail.
Pour les personnes invalides bénéficiant d’une aide constante pour effectuer les actes ordinaires de la vie quotidienne, une majoration de la retraite pour tierce personne peut être attribuée.
Par ailleurs, un salarié qui perçoit une pension d’invalidité peut bénéficier d’une retraite anticipée s’il remplit les conditions détaillées ci-dessus pour les retraites anticipées au titre du handicap.
Depuis 2017, il est désormais possible de cumuler l’AAH avec sa pension de retraite, lorsque son taux d’incapacité est supérieur à 80%.
C’est ce qu’on appelle une allocation différentielle. Celle-ci permet de cumuler le montant de la retraite et l’AAH. Toutefois, si le montant de la pension de retraite est supérieur au montant maximum de l’allocation à taux plein, alors l’AAH ne sera pas versée. Pour les personnes avec un taux d’incapacité entre 50 et 79%, il n’est pas possible de cumuler l’AAH avec une pension de retraite. Cependant, à partir de 62 ans, les bénéficiaires basculent sur le régime de l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA).
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