Le premier bilan d’activité du dispensaire de Limoges, après 6 mois de fonctionnement, est satisfaisant. Plus de 250 consultations ont été assurées, les 2/3 en soins dentaires. 65% des patients disposent d’une couverture maladie mais ont renoncé à se soigner, principalement pour des raisons financières.
Le dispensaire est équipé pour proposer des prothèses dentaires gratuites à ses patients, grâce à plusieurs partenariats avec des prothésistes acceptant d’intervenir bénévolement : seules les fournitures nécessaires restent à la charge du dispensaire, ce qui ne représente pas une grosse dépense. Le deuxième motif de consultation du dispensaire, pour environ 25% des consultations réalisées, concerne les soins ophtalmologiques, avec remise gratuite de lunettes aux patients qui en ont besoin. Le reste des patients vient pour des soins dermatologiques ou de la médecine générale (prestation offerte dans ce cas uniquement aux patients sans couverture sociale).
Un approfondissement du partenariat avec le CHU est en cours, afin de mettre en place un lien de télémédecine entre le dispensaire et le CHU et accroître ainsi les possibilités de diagnostic et d’intervention directe du dispensaire.
« Ces premiers mois sont très positifs, et à plus d’un titre ! » commente le délégué départemental, Alain Bourion. « Tout d’abord, nous avons constaté que les prestations du dispensaire répondent bien à un besoin réel. Ensuite, les patients que nous recevons manifestent une authentique reconnaissance… Enfin, l’implication des professionnels (praticiens, infirmières, personnel médical et administratif, prothésistes), tous intégralement bénévoles, fait plaisir à voir ! L’un des dentistes m’a indiqué il y a quelque temps (et n’est-ce pas là le plus beau cadeau !) qu’il n’avait jamais connu une ambiance de travail aussi agréable durant ses 40 ans de vie professionnelle.
Le modèle économique est satisfaisant à mon avis, car il n’occasionne aucune dépense significative pour le dispensaire qui ne soit de toute manière couverte, soit par des dons, soit par des contributions versées pour l’exploitation du dispensaire, en particulier par la CPAM. Le partenariat avec la mairie et son CCAS est particulièrement positif et apprécié. »
Bravo à tous nos bénévoles pour ce beau travail !
Comment agir avec nous ?