Troubles du Spectre de l’Autisme : « Vivre et être autiste en 2024 »

Le pôle autisme Eure-et-Loir, géré par l’Ordre de Malte France, est adhérent de l’association Autisme Eure-et-Loir et participe depuis plusieurs années à l’organisation du colloque annuel.

Des interventions éclairantes 

Quatre ans après le premier colloque consacré aux relations entre recherche et accompagnement, les organisateurs souhaitaient faire le point sur l’état des connaissances. Ils souhaitaient aussi apporter des réponses afin d’améliorer la qualité de vie des personnes autistes dans tous les domaines. Divers spécialistes, comme Etienne Pot, délégué interministériel à la stratégie nationale pour les troubles du neurodéveloppement, ou Clara de Bort, directrice de l’Agence Régionale de Santé Centre Val-de-Loire, étaient inviter à s’exprimer.

Anne-Sophie Morena, fondatrice de A + Autorégulation, un programme de formation et d’accompagnement de tous les professionnels d’une communauté éducative (école), est intervenue sur l’importance d’une meilleure connaissance des personnes vivant avec des TSA, qui bénéficie à tous.

Lui a succédé Benoit Pontroue, président du groupe coopératif O3 experts, spécialiste de l’insertion professionnelle. Ce partenaire de l’Ordre de Malte France accompagne actuellement 4 bénéficiaires du SAMSAH (Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adulte Handicapé) TSA Saint-Julien (géré par l’Ordre de Malte France à Chartres), pour un accès à l’emploi : une mise en pratique concrète des principes énoncés ! Surtout dans un contexte où 80% des personnes employables présentant un TSA sont sans emploi.

Le sport, essentiel pour tous

L’accent a également été mis sur l’importance de l’accès au sport, avec une conférence de la FFSA – Fédération Française de Sport Adapté. Cette dernière a développé un guide pour que les clubs adhérents puissent déployer des activités sportives adaptés aux sportifs vivant avec des TSA. Dans ce cadre, la Maison Saint Fulbert, gérée par l’Ordre de Malte France, a pu apporter un témoignage précis de l’inclusion par le sport. Dans cet établissement, 5 résidents pratiquent régulièrement le squash : « ils font du sport à l’extérieur de l’établissement, comme tous les sportifs qui sortent de leur résidence pour pratiquer leur passion, détaille ainsi Marjorie Gandiol, éducatrice sportive. Une belle réussite ! »