24h avec un délégué

Sur le terrain : 24 h dans la vie de Pierre de Saint-Romain, délégué de la Drôme.

8h30

Le téléphone sonne déjà chez Pierre de Saint-Romain, délégué de la Drôme. C’est l’un de ses bénévoles de la collecte de lunettes. Un opticien partenaire a besoin d’une nouvelle urne. Pierre se tourne vers son ordinateur : un petit mail à la Direction des Délégations et des Actions Caritatives au Siège pour commander le matériel manquant puis – tant qu’à faire ! – à la Communication, au sujet des affiches de la Journée Mondiale des Lépreux qui se rapproche.

10h15

Direction Romans : après 15 minutes de voiture, il arrive au lycée Saint-Maurice, où il doit lancer l’opération « P’tits déj’ en Avent ». Rencontre avec le directeur, les professeurs, les élèves, questions, réponses… Un bon moyen de faire connaître l’OMF.

14h

Vite, il faut trouver quelqu’un pour remplacer Marie qui ne pourra pas assurer le petit-déjeuner à Valence dimanche. Quelques appels plus tard, le « problème » est réglé et Pierre a en outre récupéré les coordonnées d’une personne susceptible de renforcer l’équipe. Il note de l’appeler demain.

16h

Rendez-vous avec l’évêché et son service de solidarité « Diaconie et soin », en visio bien sûr – Covid oblige – pour un point avec d’autres associations de solidarité sur les actions engagées dans le département.

20h30

La journée s’achève sur un zoom avec les bénévoles pour entretenir les liens, échanger sur les activités, les éventuels problèmes…

Vous l’aurez compris, la vie d’un délégué est bien remplie ! Relations avec le Siège, recrutement et gestion des bénévoles, identification des besoins dans le département ou l’arrondissement à charge, actions sur le terrain, coordination des actions et de la logistique, recherche de partenariats, contacts avec les autres structures de solidarité, publiques (Mairie, Centre Communal d’Action Social, Préfecture…) ou privées (paroisses…), le travail ne manque pas.

Un investissement également moral, « qui suppose de donner vie et sens aux actions menées. Agir dans un esprit « maltais », c’est travailler dans la convivialité et la considération pour chacun, bénéficiaire ou acteur ».