Depuis 10 ans maintenant, chaque dimanche matin d’hiver, les bénévoles de l’Ordre de Malte France au Havre (76) se réunissent pour mettre en place le petit-déjeuner solidaire. Celui-ci se tient au pied de l’Église Saint-Vincent. À partir de 9h, les bénéficiaires arrivent, pour partager un moment de convivialité.
« Au moment de la création de la maraude, l’Ordre de Malte France n’était pas implanté au Havre, raconte Jean-Pierre Baly, président de l’Hospitalité du Havre et responsable de cette activité. Aujourd’hui, nous comptons 45 bénévoles, comprenant une bonne partie d’Hospitaliers diocésains du Havre ».
Depuis l’hiver 2013-2014, les bénévoles de l’Ordre de Malte France du Havre se réunissent le dimanche matin, de décembre à avril, pour offrir un petit-déjeuner aux plus démunis. Le lieu du petit-déjeuner sert aussi de point de départ pour les maraudes sociales pédestres qui se déroulent dans la matinée. En 10 ans, l’équipe de bénévoles s’est étoffée et le nombre de personnes qui viennent bénéficier d’un moment de convivialité autour du petit-déjeuner n’a fait qu’augmenter, même si, d’un dimanche à l’autre, des visages sont devenus familiers.
Très vite après la création du petit-déjeuner et des maraudes, une collaboration s’est naturellement mise en place entre les bénévoles de l’Ordre de Malte France et les Petites Sœurs des Pauvres. « Elles nous donnent régulièrement. Elles préparent des « sacs-cadeaux » pour Noël, ce qui nous aide beaucoup. »
Par ailleurs, les bénévoles distribuent aussi des vêtements chauds qu’ils reçoivent de dons que des personnes viennent donner sur place, au petit-déjeuner. « Nous ne gardons que les vêtements en bon état et nous constituons un stock que nous distribuons au fil des maraudes », poursuit Jean-Pierre Baly.
Avec les années, les bénévoles engagés sur le petit-déjeuner et les maraudes du Havre ont observé certaines évolutions quant à la population à laquelle ils viennent en aide. «.
Si certains ont réussi à remonter la pente, notamment grâce à l’aide de l’Ordre de Malte France, la situation de nombreuses personnes vivant dans la rue reste complexe. « Notre devoir est de faire ce que l’on peut faire, à notre petit niveau », conclut Jean-Pierre Baly.
Comment agir avec nous ?