Toulouse (Haute-Garonne). Jeudi 17 août. La canicule fait peser comme une chape de plomb sur la ville rose. Face à la situation, la Préfecture prend notamment contact avec l’Ordre de Malte France pour agir, au plus vite, auprès des personnes de la rue.
Parce que les températures étouffantes rendent les personnes de la rue encore plus vulnérables, les équipes de l’Ordre de Malte France n’hésitent pas une seule seconde après l’appel de la Préfecture de Haute-Garonne. Du jour au lendemain, Eliette Massetti, responsable du petit-déjeuner (novembre-avril), pour l’Ordre de Malte France, forme les équipes nécessaires. Un vrai défi au cœur des grandes vacances.
« En temps normal, les maraudes se tiennent de novembre à juin », explique-t-elle. Mais la bénévole, engagée auprès de l’Ordre de Malte France depuis 2009, n’a alors pas dit son dernier mot. Après un échange rapide avec le délégué local, Yves Allibert, elle décroche son téléphone et réussit à trouver une bonne dizaine de personnes disponibles. « Au total, nous étions 12 bénévoles à pouvoir faire quelque chose », raconte-t-elle.
Ainsi, dès le lundi 21 août, et ce pendant 5 jours d’affilée, de 15h à 18h, les bénévoles de l’Ordre de Malte France battent le pavé pour distribuer eau et nourriture, mais surtout pour créer un lien social avec les personnes de la rue. Avec le mercure qui taquine les 40, 43… voire 49 degrés ! (lors d’un pic exceptionnel), pas question de rester les bras croisés. « La chaleur met dans des états terribles », souligne Eliettte Massetti.
« On a pu réactiver des équipes en urgence et au total, les bénévoles sont allés auprès de 60-70 personnes », commente Yves Allibert. Les équipes ont commencé par certains quartiers et, très vite, le périmètre s’est élargi. Dans la rue, les bénévoles croisent quelques bénéficiaires déjà connus, mais aussi des personnes inconnues, des mamans, des enfants…
Le dernier jour de la semaine, le mercure finit par redescendre, pour le plus grand soulagement de tous. « Les bénéficiaires nous ont chaleureusement remerciés, en nous disant que nous, nous prenions le temps de les écouter, de discuter, et ça, ça fait chaud au cœur », conclut Eliette Massetti.
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